Mettre l'humain au centre du droit pénal : les apports de la justice restaurative

La justice restaurative œuvre à la réparation des liens endommagés par l’infraction. C’est une justice de responsabilisation et d’inclusion qui prend le contre-pied des politiques du tout sécuritaire. Ses défenseurs, tant juristes que criminologues, psychologues ou travailleurs sociaux, sont de plus en plus nombreux. Le présent ouvrage constitue la synthèse de la 1ère Journée de Justice restaurative organisée à l’Université de Fribourg en février 2017 par son Département de droit pénal et la Section suisse de la Commission Internationale des juristes. Il reproduit les contributions de spécialistes étrangers : Carl Stauffer, Professeur au Centre pour la justice et la construction de la paix à l’Eastern Mennonite University, Etat-Unis ; Alana Abramson, professeure de criminologie à la Kwantlen Polytechnic University, Colombie Britannique, Canada et Ivo Aertsen, professeur de criminologie à l’Université de Leuven, Belgique. Ils ont donné à la rencontre l’ouverture et la hauteur de vue nécessaires à l’approche d’un domaine nouveau en Suisse. Des praticiens en matière de médiation (Florence Studer) et de médiation pénale des mineurs (Gérard Demierre) ont fait état de leurs réflexions dans leurs domaines respectifs. Ces présentations ont été suivies d’une analyse de la place de la justice restaurative en droit suisse (Catherine Jaccottet Tissot). Les exposés ont suscité de nombreuses questions et la journée s’est terminée par une table ronde. Ces échanges ont été retranscrits et illustrent les préoccupations actuelles des professionnels du monde pénal et du travail social. Le présent ouvrage soulève des questions fondamentales de société et de justice. Il s’adresse à toute personne préoccupée par l’orientation des politiques criminelles, la résolution des conflits et la défense des victimes.
Éditeurs :

Nicolas Queloz, Dr. h. c., docteur en droit, professeur Catherine Jaccottet Tissot, docteur en droit, avocate Nils Kapferer, lic. phil., lic. jur., doctorant en droit et sociologie Marco Mona, avocat