Kontaminationen – Contaminations – Contaminazioni – Contaminaciones | Akten – Actes – Atti – Actas IV Dies Romanicus Turicensis (Zürich, 16. – 17. November 2007) | ISBN 9783844015713

Kontaminationen – Contaminations – Contaminazioni – Contaminaciones

Akten – Actes – Atti – Actas IV Dies Romanicus Turicensis (Zürich, 16. – 17. November 2007)

herausgegeben von Christina Albizu und weiteren
Mitwirkende
Herausgegeben vonChristina Albizu
Herausgegeben vonLarissa Birrer
Herausgegeben vonMarie Burkhardt
Herausgegeben vonHans-Jörg Döhla
Herausgegeben vonMarc Duval
Herausgegeben vonAlain Schorderet
Herausgegeben vonMarie-Florence Sguaitamatti
Herausgegeben vonVera Ziswiler
Buchcover Kontaminationen – Contaminations – Contaminazioni – Contaminaciones  | EAN 9783844015713 | ISBN 3-8440-1571-X | ISBN 978-3-8440-1571-3

Kontaminationen – Contaminations – Contaminazioni – Contaminaciones

Akten – Actes – Atti – Actas IV Dies Romanicus Turicensis (Zürich, 16. – 17. November 2007)

herausgegeben von Christina Albizu und weiteren
Mitwirkende
Herausgegeben vonChristina Albizu
Herausgegeben vonLarissa Birrer
Herausgegeben vonMarie Burkhardt
Herausgegeben vonHans-Jörg Döhla
Herausgegeben vonMarc Duval
Herausgegeben vonAlain Schorderet
Herausgegeben vonMarie-Florence Sguaitamatti
Herausgegeben vonVera Ziswiler
Pour ouvrir ce volume, il semble utile de travailer la métaphore qui se cache cerrière le mot de „contamination“. Il y a en effet métaphore, parce que ce terme n'appartient ni à la terminologie linguistique, ni à la terminogolie littéraire, mais renvoie en revanche aux sciences du vivant, à la biologie. Pour que les langues et les textes littéraires puissent être considérés comme sujets à contamination, il semble bien qu'il faille leur attribuer des qualités d'organismes vivants. S'ils en ont, alors ils s'opposeraient à des artéfacts, des objets de création issus de l'ingénierie humaine. En fait, on peut envisager les langues sous ces deux perspectives, celle de la biologie, plus précisément de la pathologie, puis celle de la technologie. On verra qu'aucune perspective n'est totalement infondée.
Le texte littéraire, trempé qu'il semble être de l'intention de son auteur, parâit plus rétif à une assimiliation à un organisme vivant, à moins de considérer que le texte puisse èchapper à son auteur pour vivre sa propre vie. Les langues, quant à elles, ont été et sont encore souvent concues, fût-ce inconsciemment, comme des organismes vivants. On a pu en décrire l'evolution en termes darwiniens au XIXe siècle et aujourd'hui encore parle de la „mort des langues“. La différence entre langue et oeuvre littéraire apparaît d'ailleurs clairement si l'on considère les conditions de la mort de chacune. En effet, une langue meurt quand s'éteint son dernier locuteur, alors qu'une oeuvre littéraire ne meurt. que quand s'éteint son dernier lecteur. La mort de l'auteur est même souvent la condition nécessaire à la gloire, la gloire posthume.